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LE MONDE EN SOI

Solo déambulatoire au féminin explorant la ville comme carte mentale

CRÉATION 2022

Un spectacle créé par Marjorie NEAU & Grégory CINUS

Interprétation : Marjorie NEAU

Mise en espace public : Grégory CINUS

Régie : Guillaume MARSALET

Esquisses préparatoires : Marine DUBOIS

Durée estimée : 1h15

Jauge maximum : environ 60 personnes

"LE MONDE EN SOI" est accompagné par le CNAR "Sur le pont" (17, La Rochelle), les Scènes Nomades (79, Nouvelle-Aquitaine), le Centre des Arts de la Rue de Ath (Belgique) & « La Fabrique Sonore - Cie Décor Sonore » (93, Aubervilliers)

Les spectateurs sont au point de rendez-vous pour assister au spectacle.
Mélanie, l'une des régisseuses de l'organisation vient chercher le groupe pour le conduire sur le lieu du spectacle.
Sur le chemin, entre deux interventions de son talkie-walkie qui multiplie les injonctions et les questions autoritaires, puis intrusives, voire ésotériques, elle se confie au public sur ses difficultés à s'assumer pleinement.
Mélanie finit par perdre son chemin (au sens propre comme au figuré).
Elle s'engage dans une exploration des méandres et des profondeurs
aussi bien de sa personnalité multiple que de la ville, qui devient alors le miroir de ses confessions.
Drôle, sauvage et poétique, "Le monde en soi" est une ode à la folie douce au quotidien

comme remède à la normalité.


 

LE MASQUE SOCIAL, par Marjorie NEAU, comédienne créatrice

Les recherches sur les parts enfouies de l'intime m'obsèdent complètement. Montrer ce qu'on ne montre pas, explorer le monstre, l'animal, plonger dans ces parts intimes qui sont finalement au plus proche de la vérité de notre être, qui nous font peur et qui nous attirent. Après 3 ans d’expérimentations diverses autour de ce sujet, différents personnages sont nés, ayant tous pour point commun d'être en tension permanente entre leur "masque social" et leur "ombre".

LA VILLE COMME CARTE MENTALE 

La mise en scène utilise l'espace public comme scénographie métaphorique et la ville devient la carte de la psyché de Mélanie, un labyrinthe symbolique dans lequel elle cherche sa route comme elle cherche sa voie de femme. Les lieux explorés sont intimement liés au propos du spectacle et l'on pourrait même imaginer que c'est l'espace qui inspire le récit.

Même le rythme de la déambulation suit les battements de coeur de Mélanie. La marche se fait tantôt légère et dynamique, tantôt lente et pesante, hésitante ou volontaire.

 

LE CORPS MUTANT

Selon les étapes de son voyage et les espaces qu'elle traverse, le personnage de Mélanie connait lui aussi un certain nombre de variations physiques. Dans les moments les plus sombres, cachées dans l'obscurité derrière les poubelles, il se fait plus rampant, plus dangereux, plus monstrueux. Quand la narration se fait plus nostalgique, le public aura la surprise de tomber nez à nez avec une (vraie) petite fille, version enfant de Mélanie. Et quand l'horizon se dégage enfin, que Mélanie assume avec sérénité ses ombres et sa part monstrueuse, elle grandit et c'est une géante que l'on voit s'éloigner au loin (Marjorie est également échassière !)

 

UNE ÉCRITURE DE L'IMAGE...

Mélanie ne se contente pas de nous confier ses questionnements, mais les met systématiquement en jeu, à travers différentes incarnation de personnages, mais aussi dans l’utilisation de l’espace urbain et ses dimensions scénographiques.
La poésie du spectacle se développe ainsi à travers l'image, dans son acception visuelle, comme dans son acception littéraire. En effet le texte s'aventure régulièrement sur le terrain de la métaphore pop, comme quand Mélanie se compare à Pamela Anderson... ou à Mère Theresa... ou à Mère Theresa avec les seins de Pamela Anderson

… ET DU SON
L’environnement sonore (plus que musical) du spectacle revêt également une certaine importance. On entend la ville, comme on entendrait les petites voix dans la tête de Mélanie. Quand elle nous reconstitue des scènes de son enfance, l’environnement sonore s’adapte à ces souvenirs, quand Mélanie se perd dans ses pensées, ce sont les murs de la rue qui chuchotent, elle prend soin des blessures de la ville (comme des siennes) et écoute sa complainte, etc. etc.

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Esquisse de recherc #01 - les masques.jp

"MULTIPLE" — Petite forme (30mn)
Sur le chemin de la création, nous avons produit une petite forme statique du spectacle où Marjorie n'est pas encore Mélanie, mais Marjorie venue nous parler du projet de spectacle qu'elle est en train démettre en place. A partir de 3 questions fermées posées aux spectateurs, elle tente de faire une cartographie ultra-synthétique du public. Mais quand elle doit à son tour se placer dans les cases, ça devient plus compliqué. Elle part alors à la rencontre des profondeurs cachées de sa personnalité...

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